Equipement du technicien cordiste

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L'équipement du technicien cordiste

En tant que techniciens cordistes spécialistes du travail en
hauteur, les équipes de 2 KM Maldonado se doivent d’être équipées d’un matériel professionnel spécifique. Ces
équipements rejoignent ceux utilisés par l’alpinisme et la spéléologie, tout en
correspondant aux besoins du métier.

Ainsi, les cordages et les équipements de protection peuvent
être similaires, mais ils répondront aux exigences du travail en hauteur.
Celui-ci est à la fois lié au domaine de la construction et des travaux
publics, mais également à l’entretien et à la maintenance.

Travail en hauteur : un matériel spécifique et adapté

Les équipements de cordistes sont divisés en deux catégories bien
distinctes. D’une part, on retrouve les EPI ( Équipements de Protection Individuelle ) et,
d’autre part, le matériel
professionnel spécifique aux cordistes.

Les Équipements de Protection Individuelle obligatoires

La troisième
cat
égorie correspond au matériel obligatoire réglementé, qui vise à
assurer la santé et la sécurité des cordistes, mais aussi à limiter la pénibilité du travail et des tâches
effectuées. En fait, le travail en hauteur répond à des décrets bien précis, qui encadrent et règlementent les
conditions de travail.

Les EPI répondent à plusieurs obligations :

  Décret 2001/45/CE du 1er septembre
2001 de la Directive Européenne.

  Décret du 8 janvier 1965, rendant l’utilisation
d’EPC et d’EPI prioritaire.

  Loi n° 1991-1414 du 31 décembre 1991, qui
instaure les bases de prévention en lien avec le métier.

  cret n°2004-924
du 1er septembre 2004, relatif à l’utilisation des équipements de
travail mis à disposition pour des travaux temporaires en hauteur. Il énumère
les conditions d’utilisation des cordes en tant qu’équipements de travail pour
chantier en hauteur.

  Code du Travail, article R4323-64, qui stipule que «
le positionnement au moyen de cordes pour constituer un poste de travail […] peut être utilisé pour des travaux temporaires en
hauteur ». C’est la
seule condition autorisant cette pratique, sans quoi « il est interdit d’utiliser
des techniques d’accès et de
positionnement au moyen de cordes pour constituer un poste de travail ».

  Circulaire DRT n° 2005-08 du 27 juin
2005, R233-13-24, selon laquelle « Les postes de travail pour la réalisation de
travaux en hauteur doivent être accessibles en toute sécurité. Le moyen d’accès le plus approprié à ces
postes doit être choisi en tenant compte de la fréquence de circulation, de la
hauteur à atteindre et de la durée d’utilisation. Ce moyen doit garantir l’accès dans des conditions adaptées
du point de vue ergonomique et permettre de porter rapidement secours à toute
personne en difficulté et d’assurer l’évacuation en cas de danger imminent. La
circulation en hauteur doit pouvoir s’effectuer en sécurité. Le passage, dans
un sens ou dans l’autre, entre un moyen d’accès et des plates-formes, planchers ou passerelles ne doit pas
créer de risques de chute ».

Tout cela est destiné à encadrer les métiers concernés par le
travail en hauteur. Aussi, le métier de technicien cordiste est strictement
règlementé, ce afin de garantir une sécurité optimale de notre activité. C’est
pourquoi Maldonado s’applique à respecter ces législations et à prévenir tout
risque grâce à de la formation et de la sensibilisation.

Les Équipements de Protection Collective

En cas de travaux effectués dans des zones publiques ou privées
fréquentées par des riverains, du personnel ou des habitants, un autre type d’équipement
entre alors en compte. On parle dans ce cas des EPC, ou Équipements de
Protection Commune. Ils représentent la première mesure de prévention à prendre
pour prévenir tous les dangers de chute, de choc, de dommages liés aux bruits ou encore aux résidus.

En réalité, cette catégorie ne fait pas partie des équipements
du technicien cordiste, mais plutôt du matériel parfois nécessaire pour
protéger autrui pendant une intervention sur un chantier en hauteur. Les EPC
ont pour but de protéger les passants de tout éventuel débris, chute, gravats, éboulement
et autre danger potentiel survenant en contrebas ou aux abords de la zone
concernée.

Ils incluent des moyens fixes, des moyens mobiles, ainsi que des
balisages et de la signalisation préventive. Les deux premières catégories servent à protéger et à
assurer la sécurité tant des travailleurs que de ceux qui peuvent entrer dans
la zone de travaux ou à ses alentours. Enfin, la troisième famille à pour but
d’éviter l’interaction, en détournant ou en éloignant les
personnes de l’environnement de travail et de ses risques.

Le technicien cordiste à l’équipement d’expert

En plus du matériel de protection, les techniciens cordistes
ont, comme leur métier l’indique, besoin de matériel effectif de précision.

Un outillage propre à chaque secteur

Ces équipements varient en fonction du secteur concerné et de l’activité visée. Aussi, pour des chantiers de
construction, du matériel en rapport avec le BTP sera requis. De même pour l’entretien des voies et la
maintenance, qui pourront demander des équipements bien spécifiques à leurs
besoins.

Ainsi, les outils utilisés par un technicien cordiste dans
le cadre de son travail peuvent
inclure
 :

  des véhicules de chantier : grues, camions,
nacelles…

  du matériel de construction : outils, matériau
de construction…

  du matériel de menuiserie : bois, scies…

  du matériel de contrôle : mètre mesureur,
appareil photo, drone…

  de l’équipement d’entretien et de nettoyage : Karcher, raclettes…

  de l’équipement de peinture et de vernissage :
pinceaux, rouleaux…

  des équipements électriques : câbles, fils…

Attention cependant, car ce matériel dépendra des compétences et des accréditations obtenues par les
techniciens cordistes. L’usage
de tels outils peut donc demander une spécialisation ou des compétences
particulières propres à une partie du corps de métier.

Le kit du technicien cordiste, du débutant au professionnel

Le matériel typique au métier de technicien cordiste, ou aux
compétences de cordiste, doit, comme tout autre matériel, répondre aux normes françaises et européennes. Veillez à toujours bien choisir des
équipements siglés CE, de préférence
de marques reconnues et fiables.

Le matériel typique nécessaire pour travailler en tant que technicien
cordiste peut se résumer à quelques must-have.

Voici donc une liste des essentiels
à avoir :

  un casque, adapté au travail en hauteur,
ainsi que des gants de protection,

  un harnais de sécurité accompagné de manilles, d’une sellette,
de mousquetons ( oval, à vis, porte-outil et Vertigo ) et d’anneaux
de sangle
,

  des cordes et protèges corde,

  une longe,

  un anti-chute mobile,

  un absorbeur d’énergie,

  des éléments tels que poignée bloqueur, pédale
d’ascension
, descendeur et couteau.

Ce genre de kit est facilement trouvable dans les insignes
spécialisées. Par exemple, retrouvez ici un
bon exemple de kit de travaux en hauteur proposé sur le site de l’Équipeur.

Un matériel de qualité, gage de fiabilité pour sa sécurité

En plus des EPI déjà présentés ci-dessus, le matériel que l’on
choisit pour exercer le métier de cordiste a une immense importance. En effet,
il a certes une influence directe sur la qualité du travail fourni, mais aussi,
et surtout, sur la vie de son utilisateur.

Le casque de sécurité

Le casque de sécurité est absolument nécessaire sur les
chantiers en hauteur réalisés sur
cordes
. Il demande à la fois des capacités de résistance aux chocs, mais
aussi en cas de chute.

Il se doit de prendre en compte les critères spécifiques aux
casques de travail du BTP, mais également à ceux conçus pour l’alpinisme. Pour plus d’informations,
vous pouvez consulter les normes EN
397 et EN 12492.

Le harnais de sécurité

Les rôles clés du harnais de sécurité sont à la fois :

1. La sécurité

2. Le maintien

Le harnais anti-chute utilisé par les cordistes nécessite donc
de connecter le système d’arrêt de chute en reliant une longe à un point d’ancrage,
qu’il soit fixe ou mobile. De plus, il a pour but de soutenir le cordiste, de
le maintenir et de l’accompagner
dans ses tâches pour le sécuriser à tout moment. Les normes le concernant sont EN 361 et EN 813.

Les harnais anti-chutes
sont à distinguer des harnais cuissards, qui servent généralement à la
suspension, que ce soit pour des tâches de travail en hauteur ou de secours.
Ils peuvent donc autant être utilisés
par des cordistes, des alpinistes, comme aussi des pompiers.

Les dispositifs de cordes et d’anti-chutes

Essentielles aux cordistes, les cordes et longes sont dotées
d’anti-chutes et de systèmes ingénieux pour maîtriser un déplacement horizontal
comme vertical en milieu élevé.

Les cordes

Deux types de cordes sont utilisés : celles de sécurité et celles de travail. Les cordes de
sécurité, aussi appelées « longes
», relient le harnais
au point d’ancrage, et sont donc un dispositif de connexion dans une visée de
protection en cas de chute ( norme
EN 354
 ).

Les longes avec absorbeur d’énergie

Ajouté à une liaison anti-chute, l’absorbeur réduit l’énergie
cinétique en compensant le surplus, limitant ainsi le tirant d’air entre le
point d’ancrage et le sol en cas de chute. Les normes associées sont EN 354 et EN 355.

Les dispositifs anti-chute

Le rôle des anti-chutes est de fournir un système de cordes
liant de manière sécuritaire et réglementaire le harnais à un point d’ancrage
fixe ou mobile. Les anti-chutes, quels que soient leurs types et catégories,
ont pour but de sécuriser la longe et de réaliser un blocage automatique en cas
de chute.

Les anti-chutes fixes

Leur rôle est de sécuriser votre position en cours de manœuvre
et de déplacement, depuis un point de fixation stable et fixe. Fixes, ils
demandent d’être déplacés régulièrement afin de
suivre vos mouvements et de vous assurer un travail effectué sans risques.

Les anti-chutes mobiles

Conçus pour
ajuster automatiquement leur positionnement, ils sont utiles pour prévenir des
chutes lors de déplacements ou manœuvres en hauteur ou en situation à risque.
Bien que très fiables, vous devrez tout de même y porter une attention
particulière afin de garantir une utilisation optimale. Il s’agit d’éviter de
garder du mou, notamment en lestant la corde sans entamer sa
souplesse. Les modèles phares sont, entre autres, l’ASAP LOCK, le GOBELIN et le EASY MOVER.

Les anti-chutes mobiles sur supports d’assurance rigides

Comme leur nom l’indique, ces anti-chutes suivront vos
déplacements, depuis un point stable et rigide qui répond généralement au critère d’un rail
métallique et d’un chariot mobile. Ces systèmes permettent notamment de monter
des échelles hautes sans risques de chutes, ou de se déplacer de manière linéaire sur des échafaudages et
nacelles. La normes les concernant est EN 353-1.

Les anti-chutes mobiles sur supports d’assurance flexibles

Ces derniers sont généralement placés sur des cordes ou des câbles
et fonctionnent grâce à un coulissement le long de ce support. Ils suivront
donc vos mouvements en cas de montée ou de descente en escalade ou autre, montant et descendant la
corde en harmonie avec votre progression. Vous devrez cependant vérifier leur
bonne tenue. Leur norme est EN 353-2.

Les anti-chutes à rappel automatique

Leur fonction de blocage automatisé permet aux systèmes de
tension et de rappel d’être automatiques, ce qui permet à la fois gagner en
temps, en précision et en sécurité. La norme est EN 360.

Les descendeurs

Utilisés pour contrôler la descente en rappel, ils peuvent être
remplacés par un mousqueton. Ils permettent d’assurer la stabilité et le bon
maintien des cordes ou des câbles auxquels vous êtes rattachés. La norme
respective est EN 341. Le
STOP ( ou D09 ) et le RIG sont quelques modèles
connus.

Finalement, pensez à toujours vérifier l’état du matériel avant
de commencer votre journée de travail, ce afin de garantir votre sécurité.
Quelques minutes de vérification valent bien d’être prises pour éviter un accident.

Pour en savoir plus sur le technicien
cordiste, découvrez notre article sur l’acrobate du
lavage de vitres
 !

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